1 novembre 2007
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Autour de Koussan, à cette saison, on pourrait se croire en pleine campagne française. Les herbes hautes bordent les petits chemins de terre, et les champs de mil et de maïs sont jalonnés de piquets de bois bancals. La végétation est encore verte et il y a encore un peu de boue par endroit, où les troupeaux de vaches viennent s’abreuver.
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C’est l’époque des récoltes, et les maisons sont envahies par les épis de maïs, que les femmes pilent au mortier pour préparer la semoule de « lathiri ». Les enfants se promènent avec une touffe d’arachide à la main, qu’ils cultivent en pagaille dans la région. On fait des briques avec la glaise autour des derniers points d’eau. Près des mares, les bergers campent encore, dans des petits abris sur pilotis, où ils mangent du « cossum » (lait caillé) et boivent du thé.
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